Vous me tuez, enfants gâtés !
Vous qui jonglez avec la vie
Une poignée de bonheur donnée
Et jamais cela ne vous suffit!
Vous me tuez, enfants robots
Dépourvu de réels maux
Votre monde matériel conçu
Artificiellement prévu
Vous me tuez, enfants pourris, enfants nantis
Car au fond de moi, je vous envie!
Et je sais qu'à mon tour je vous tue
De jouir de valeurs que vous n’aurez jamais connu
Ceux qui semblent tout avoir
Ont instinctivement rien .