J'ai longtemps marché sur tes traces
En espérant que tu te retournerais sur moi
Mais j'avais beau toujours compter jusqu'à trois
Tu me laissais un peu plus dans une crevasse.
Plusieurs fois j'ai laissé échapper un soupir
Dans l'espoir d'attirer un petit regard,
Celui où mon imagination s'égare,
Mais seuls des échos à tes oreilles venaient retentir.
J'ai parfois osé saisir ta main dans un élan de courage,
Je la serrais bien fort pour que tu t'imprègnes de mon amour
Sans te faire mal et en rêvant de ce mot « toujours »
Mais tu ne sentais que la légère caresse d'une page.
Pourquoi ne t'es-tu jamais retourné juste une fois ?
Suis-je donc si laide ou si mauvaise que tu me fuis ?
N'ai-je pas su crier assez fort pour que tu me souries ?
Je t'aime encore, alors si tu veux de moi, un, deux, trois...